La domotique a pendant longtemps été associée à des coûts élevés et à un processus de montage fastidieux. Cet état de choses a longtemps poussé le grand public à écarter l’idée de l’intégrer à des projets immobiliers. Aujourd’hui, avec des coûts plus bas et un montage plus facile, construire sa maison sans penser technologie connectée a des allures de gâchis, surtout à une ère où hi Tech et ergonomie riment avec qualité de vie.
Ci-dessous, nous avons établi un plan et une série de conseils pour vous aider à intégrer facilement la domotique dans votre prochain projet de construction, plutôt que de devoir vous livrer plus tard à des modifications architecturales coûteuses.
Bien définir ses besoins : l’utile et l’agréable
Une erreur que commettent souvent ceux qui ont fait une première expérience des technologies connectées est de vouloir tout contrôler. Par définition, la domotique cherche à être globalement intelligente et fonctionne donc comme un système qui facilite les processus sans compliquer inutilement la vie de l’utilisateur.
Automatiser le fonctionnement d’un fer à repasser ou d’une machine à café par exemple ne fait pas de réelle différence dans la qualité de vie. En revanche, la possibilité de programmer l’éclairage, les alarmes ou encore le chauffage à certains moments de la journée le fera assurément.
Les options principales d’une maison intelligente concernent en général :
- L’audio : l’audio multi-pièces permet de diffuser de façon homogène ou non de la musique dans chaque partie de la maison ou de communiquer avec les occupants et les appareils ;
- L’audiovisuel : pour diffuser des programmes TV ou cinéma sur différents postes téléviseurs répartis dans la maison ;
- L’éclairage : Allumer ou éteindre et varier l’intensité de l’éclairage dans toute la maison, puis lancer l’éclairage intelligent qui imite votre utilisation quotidienne pendant votre absence ;
- Le CVC : les commandes de chauffage, de ventilation et de climatisation donnent la possibilité de surveiller et de modifier la température de chaque pièce, réduisant ainsi la consommation ;
- La sécurité : une vaste palette d’options comprenant des systèmes intelligents d’ouverture de porte, d’alarmes et de vidéosurveillance ;
- Internet : la couverture internet avec un débit de qualité dans toute la maison est quasi indispensable de nos jours.
Pour commencer, il vous faut envisager de manière concrète la façon dont vous aimeriez vivre cette expérience. Établissez une liste des éléments qui vous tiennent à cœur en fonction de l’usage que vous voulez faire de chaque pièce à court, à moyen et à long terme.
Une installation simple, mais néanmoins délicate
L’aspect domotique doit être inclus dans le plan de construction avant le début des travaux lourds, car à un stade plus avancé, cela devient plus complexe. De manière globale, la technologie de maison connectée peut être divisée en deux grandes catégories.
Les produits DIY (do it yourself) qui peuvent être achetés et installés par l’utilisateur lui-même comme des box et le matériel nécessitant une intervention professionnelle comme des pompes à chaleur multi zones réversibles gainables pour assurer la régulation thermique de l’environnement.
Le travail revient simplement pour l’architecte à définir l’emplacement des interrupteurs et des autres dispositifs, ainsi que leurs fonctions spécifiques. Avec ce plan, le spécialiste chargé de l’installation du système modifiera les installations électriques du chantier, en incorporant le câblage requis. Ce câblage UTP (Unshielded Twisted Pair) est très simple à l’utilisation et occupe une seule canalisation.
Il faut savoir que le principe même de la domotique repose sur l’infrastructure, dont le câblage est un des éléments principaux. Il peut s’agir d’un câblage de données pour la fourniture Internet, d’un câblage de haut-parleurs pour l’audio, d’un câblage coaxial pour la télévision, pour ne citer que ceux-là. Ce câblage doit donc être conçu et installé correctement pour garantir le bon fonctionnement du système.
Il n’est néanmoins pas nécessaire que le chargé de l’installation soit un expert. La formation liée au processus peut être effectuée en quelques heures seulement. Une de ses tâches principales consistera en la centralisation du système de commandes, supprimant ainsi la nécessité d’ouvrir plusieurs applications et de se répéter pour utiliser les technologies.
Un professionnel peut également s’avérer de bon conseil lors de la conception du plan architectural de la maison. Avant d’en engager un, assurez-vous qu’il a déjà travaillé sur des projets similaires et demandez des exemplaires de ses travaux (photos, documents, etc.).
L’internet est omniprésent
Même si vous ne voulez pas en faire pleinement usage, la fourniture et la couverture Internet sont essentielles pour une maison connectée. Que ce soit pour travailler, pour se divertir ou pour faire exploiter le plein potentiel ergonomique du système, un bon débit de bande passante est nécessaire. La mise en place de l’infrastructure nécessaire à cet effet doit conséquemment être réalisée en tenant compte d’un certain nombre de paramètres.
Un des principaux problèmes rencontrés en la matière est que de nombreux éléments de construction comme la charpente métallique, l’isolation par film, le vitrage, etc. peuvent être des obstacles non négligeables pour le Wi-Fi.
Il faut donc tout planifier avec soin et certains experts recommandent même d’établir plusieurs points d’accès dans le bâtiment. Cela consiste en des antennes reliées par des câbles de données à un routeur central pour former un réseau intuitif qui vous connecte à la meilleure antenne à mesure que vous vous déplacez.
Si vous n’avez pas les moyens de faire appel à un professionnel pour installer le Wi-Fi de la meilleure manière qui soit, vous pouvez cliquer ici pour obtenir des conseils et astuces efficaces pour obtenir une bonne portée et un bon débit.
Des avantages concrets
Une fois les besoins de l’utilisateur identifiés et les différents paramètres techniques pris en compte, la construction et la mise en place de la domotique peuvent débuter. Il est conseillé de prévoir des solutions permettant la programmation et le contrôle de protocoles.
Par exemple, en sélectionnant un protocole prédéfini pour la nuit et en en réglant l’activation, le système procédera automatiquement à l’atténuation ou l’extinction des lumières, à la fermeture des rideaux et à l’activation de l’alarme.
Bien entendu, vous pouvez vous occuper séparément de chaque tâche, mais il est plus facile et plus pratique de les considérer dès le départ comme un ensemble. Si tout est fait comme il faut, la domotique permet de réaliser des économies énergétiques substantielles.
Les lumières sont éteintes dans les pièces non utilisées, le chauffage coupé quand une fenêtre est ouverte, etc., le tout avec un compte rendu détaillé de la consommation via le panneau de contrôle. Mieux, grâce à des appareils comme les détecteurs de mouvement, la domotique améliore l’assistance et la surveillance des personnes âgées ou handicapées dans la maison.